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sonia bressler - Page 3

  • Du China bashing médiatique à la guerre qui s'annonce

    Dans le contexte où nous nous trouvons, il est urgent de démêler les discours, de ne pas croire tout ce que nous entendons. J'ai donc passé ma première semaine à lire la presse, à "écouter" le récit médiatique français. Il est urgent de penser à la collaboration et non au bashing.... Donc je vous invite à découvrir l'intégralité de cette analyse en cliquant ici !

     

    Voici l'introduction....

    "Nous sommes le 18 mars 2020. Nous sommes à Paris. C’est officiellement le deuxième jour de confinement. Peu de promeneurs dans les rues, des magasins dévalisés, des files d’attente organisées avec des espaces d’un mètre entre les personnes. Des visages masqués. Des corps un peu perdus. Des lieux de vie fermés. Adieu les terrasses parisiennes, les parcs et jardins. Paris laisse place aux doux chants des oiseaux. Il y a comme un air de printemps. Un printemps qui semble si lointain. Un printemps qui n’aura pas lieu à Paris. Un printemps saccagé. Depuis la Chine, les messages d’amitié et de conseils affluent. La Chine qui sort progressivement de son confinement, en confiance. Quel magnifique mouvement de balancier. La Chine montrée du doigt dans les médias français en janvier dernier, devient le premier pays à se sortir d’une situation extrêmement complexe.
    Par la fenêtre de mon bureau, un étrange silence peu habituel s’empare de la capitale française. C’est le moment idéal pour interroger, questionner les semaines passées et débuter un travail de résilience par l’écriture. Il m’aura fallu du temps pour intervenir sur ce sujet de préoccupation majeure. Mais ce temps était nécessaire à la mise au point, à la prise de recul, à la mise à distance des messages informationnels contradictoires. Nous vivons une époque de sur-informations qui coïncident également avec une sous-information. D’un côté nous recevons trop d’informations (éparpillant notre attention) et de l’autre nous sommes sous-informés car noyer par l’infoébéisté. Nous avons tous, du mal à chercher les sources d’informations correctes.
    Dans ce contexte, j’ai décidé de remonter le temps et de partir de la deuxième allocution présidentielle de Emmanuel Macron (du lundi 16 mars 2020). Dans son discours, il emploie six fois l’expression « nous sommes en guerre »"

     

    Du China bashing médiatique à la guerre qui s'annonce

  • Diplômées : les violences faites aux femmes

    Les_violences_faites_aux_femmes.jpgSi le double-numéro précédent (260-261) interrogeait « Les migrations au féminin », nous avons choisi d’aborder dans ce nouveau double numéro, « Les violences faites aux femmes ». Nous avons rassemblé des chercheuses de tous horizons : droit, histoire, médecine, philosophie, psychologie, sociologie,…

    Ce choix éditorial n’est pas anodin et il a été décidé bien avant l’actualité « #balancetonporc » ou « #metoo ». Si la parole sociale semble se déployer plus facilement aujourd’hui, elle ne doit pas non plus masquer la réalité des violences que les femmes subissent chaque jour dans le monde.

      

    Ont participé à ce livre : Magalie Besse, Camille Boutron, Sonia Bressler, Isabelle Broué, Marie-Thérèse Cazenave, Sylvie Cromer, Liliane Daligand, Kiteri Garcia, Françoise Guyot, Marie-France Hirigoyen, Marine Lemant, Laura Loudcher, Erica Mancel Salino, Claude Mesmin, Sophie Mousset, Emmanuelle Piet, Catherine Raban, Hélène Romano, Maria Grazia Soldati, Catherine Vasselier-Novelli, Laetitia Vivien.

    • Genre : Essai/Revue
    • ISBN : 979-1097042127
    • Nombre de pages : 346 
    • Format : 15,5 x 22 cm 
    • Prix : 12€
  • Diplômées : artistes empechées

    Artistes_empêchées.jpgDans ce numéro, nous avons souhaité interroger la thématique « de l’art et des femmes ». Quels sont leurs liens ? Les femmes ont-elles toujours été considérées comme des artistes ou bien simplement comme des « objets » à recréer ? De la préhistoire à l’Antiquité, les femmes sont représentées comme des déesses, des héroïnes. Elles ne sont cependant pas perçues comme des artistes.

    Il faut attendre le XIXe siècle pour commencer à voir des femmes s’imposer comme artistes. Et c’est en poursuivant leurs combats que le XXe siècle leur ouvre les portes des rencontres avec le public.

    Rappelons qu’en 1989, des affiches sont apparues dans les rues de NewYork. Elles ont été placardées par le groupe d’activistes féministes les Guerrilla Girls. Elles souhaitent ainsi interpeller les passants. Sur les affiches nous pouvions lire : « Faut-il que les femmes soient nues pour entrer au Metropolitan Museum ? Moins de 5% des artistes de la section d’art moderne sont des femmes, mais 85% des nus sont féminins ». Dans ce numéro nous avons souhaité donner la parole autant à des chercheuses qu’à des femmes artistes. Toutes témoignent de la difficulté à être (artiste). C’est cela l’empêchement. À la fois visible et invisible.

    Ont participé à ce numéro : Marie Bagi, Isabelle Bene, Anne- Claire Boshâ, Sonia Bressler, Michelle Brieuc, Hélène Bruller, Yvette Cagan, Anne Sophie Coppin, Anne Creissels, Catherine Lopez Curval, Pierrette Germain-David, Christine Jolly, Suzanne Larrieu, Fanny Levy, Claude Mesmin, Karin Müller, Anne Rougée, Erica Mancel Salino, Maria Giuseppina Scanziani,Valérie Simonnet, Catherine Stoessel.

    • Genre : Essai/Revue
    • ISBN : 979-1097042141
    • Nombre de pages : 252
    • Format : 15,5 x 22 cm 
    • Prix : 14€
  • Et si on pensait éthique ?

    Tout va bien dans le meilleur des mondes, la "confiance" est là. "En France nous sommes protégés par la loi quant à l'usage des données numériques"... Qui veut rire avec moi ? 

    Connaissez-vous Dataklab ? Dixit eux-mêmes, "Datakalab est le premier laboratoire conseil en neuromarketing qui mesure les émotions des consommateurs à l’aide d’outils issus des neurosciences pour nourrir les stratégies de transformation et d’innovation"... 

    Bref tout va bien dans le meilleur des mondes, on étudie vos émotions, on dicte même votre comportement à partir de celles-ci. Vous souvenez-vous de l'équation OCEAN évoquée lors de l'article sur Cambridge Analytica ? 

    Donc avant de revenir sur ce sujet en faisant un article bien plus long avec des mots tranchés avec l'envie d'en découdre et de semer la zizanie...

    Je vous laisse avec les propos tenus lors de la conférence "Éthique et Numérique" à Saint-Herblain lors de la #DigitalWeek. 

    Numérique_surveillance.jpg